Nettoyage de code, et améliorations internes
- IV.I. Mise à jour vers GTK+ 2.10
- IV.II. GTK et GNOME deviennent « sharp »
- IV.III. Nouveau moteur pour Bug Buddy
- IV.IV. Support d'Unicode 5.0
- IV.V. Suppressions et notes diverses
IV.I. Mise à jour vers GTK+ 2.10
GNOME 2.16 dépend maintenant de GTK+ 2.10, en tirant parti des améliorations effectuées par le Projet Ridley; un effort pour consolider un ensemble de bibliothèques GNOME dans GTK+.
Un des premiers bénéfices disponibles aux utilisateurs GNOME est la fonctionnalité d'impression de GTK+ 2.10 : il inclut une API de haut-niveau, indépendante de la plate-forme, GtkPrintOperation, avec une nouvelle boîte de dialogue d'impression. Une API bas-niveau, spécifique à UNIX, et aussi disponible qui supporte actuellement CUPS et lpr pour l'impression.

De nombreuses applications ont été portées pour utiliser la nouvelle fonctionalité d'impression, telles que la visioneuse de documents Evince, le navigateur Web Ephiphany, et le navigateur d'aide Yelp.
Cela marque aussi le début de l'obsolescence pour les bibliothèques précédemment utilisées libgnomeprint et libgnomeprintui : Les projets externes sont encouragés à utiliser les nouvelles fonctionnalités fournies par GTK+ 2.10.
Une autre amélioration importante introduite par GTK+ 2.10 est la nouvelle API, GtkRecent : Elle propose une liste unique des fichiers et documents récements ouverts. Parmi les applications GNOME qui utilisent la nouvelle fonctionalité il y a le panel, le gestionnaire de fichiers (Nautilus), la visoneuse de documents (Evince), et l'éditeur de texte (Gedit).
Le sélecteur de fichier a également été amélioré : le champ permettant de saisir un emplacement (précédemment ouvrable aevec Ctrl+L) a été intégré et la boîte de dialogue continue à répondre même lorsque de longues tâches sur les fichiers sont en train d'être exécutées.

GTK+ 2.10 fournit le mode gtk-touchscreen-mode qui permet de contrôler nombre de changement qui font que GTK+ fonctionne mieux sur les écrans tactiles, qui sont largement utilisé dans les appareils mobiles et embarqués.
De nombreuses autres améliorations ont été rendues possible par GTK+ 2.10 : de nouveaux widgets pour afficher des hyperliens cliquables ou pour créer des assistants par exemple et une amélioration du support du glisser-déplacer permettant de réordonner les onglets, de les déplacer d'une fenêtre à l'autre et de les placer dans leur propre fenêtre en les faisant glisser vers le bureau.
IV.II. GTK et GNOME deviennent « sharp »
GNOME 2.16 propose aussi désormais aux fans de C# (C sharp) des bindings pour GTK+ et les librairies GNOME. Cela signifie également que le framework de développement Mono est une dépendance des bindings GNOME.
De plus, des logiciels écrits en C# peuvent maintenant être proposés comme nouveaux modules pour les prochaines versions de GNOME. Néanmoins, les modules GNOME existants devront repasser par le processus d'acceptation à nouveau s'ils gagnent de nouvelles dépendances vers GTK# ou Mono.
IV.III. Nouveau moteur pour Bug Buddy
L'outil de rapport d'anomalie de GNOME, Bug Buddy, utilise maintenant un protocole XML-RPC et ne requière plus que l'utilisateur dispose de sendmail. Pour cette raison, les projets qui utilisent Bug Buddy doivent avoir des informations correctes dans le fichier .desktop de leur application.
La précédente manière pour créer des rapports de bug (méthode sendmail) sera encore supportée pendant une année. Après cela, les utilisateurs d'anciennes versions de Bug Buddy ne seront plus en mesure de remplir des rapports d'anomalie.
IV.IV. Support d'Unicode 5.0
GNOME 2.16 sera le premier version au monde d'un bureau à fournir le support pour la Base de données de Caractères Unicode (UCD), version 5.0, qui définit plus de 99 000 caractères pour les langues du monde. Les améliorations sont apportées dans les librairies GNOME Glib et Pango, et sont donc disponibles pour tous les logiciels libres et open source qui les utilisent.